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[TEST] Immortals Fenyx Rising, l’Olympe dépend de vous!

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Publié par Richard

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A la base annoncé officiellement par Ubisoft Québec sous le titre Gods and Monsters lors de l’E3 2019, Immortals Fenyx Rising est sorti depuis le 3 décembre dernier sur les 2 générations actuelles de PlayStation.

Immortals Fenyx Rising - Trailer de lancement [VF] Officiel

Nom de Zeus !

Zeus a les miquettes. Le Titan Typhon s’est libéré de ses chaînes et cherche à prendre sa revanche sur lui et les Olympiens. Il s’est déjà occupé des rejetons de M. 100 000 volts en les dépossédant de leur essence, les humiliant en les transformant en créatures ridicules. Zeus n’a alors d’autres choix que de se rendre au sommet du mont Caucase pour faire appel au don de vision de Prométhée, qu’il a lui même condamné à se faire dévorer le foie éternellement par un aigle, pour avoir dérobé le feu sacré de l’Olympe et l’avoir donné aux mortels.

Prométhée commença alors à lui raconter l’histoire de Fenyx, lui pariant sa liberté qu’un mortel pourrait le sortir de cette situation… C’est ainsi que commence notre histoire, alors qu’à la suite d’une tempête, Fenyx fait naufrage sur l’île d’Or et retrouve tous les hommes littéralement pétrifiés…

Copycat?

La sortie du jeu a été, comme c’est souvent le cas sur les réseaux sociaux, accompagnée d’une polémique. Pas mal de personnes, dont 95% facile n’ont pas touché au jeu, se sont plaintes qu’Immortals Fenyx Rising serait une copie conforme de Zelda Breath of the Wild. Le tout en se basant sur des comparatifs vidéos de quelques secondes. Alors soyons clairs : à part des mécaniques de gameplay (fortement) inspirées par le titre de Nintendo, les 2 jeux n’ont rien à voir! D’ailleurs, on rappellera que même si BOTW est un chef-d’œuvre, il n’a rien inventé de nouveau dans le monde du jeu vidéo, empruntant même à Ubisoft et Assassin’s Creed d’escalader une tour et de se « synchroniser » pour révéler la Map et les points d’intérêt des alentours.

Pour le reste, scénario, ambiance, etc… on est sur quelque chose de complètement différent. Le style utilisé pour la direction artistique a des similitudes aussi, mais ce n’est pas le premier à s’en inspirer : je pourrais citer Windbound ou Genshin Impact par exemple. Plutôt que de parler de copie, il serait plus juste à mon humble avis de dire que BOTW a créé un style que d’autres reprennent, comme c’est le cas depuis toujours dans l’industrie vidéo-ludique.

J’aime quand un plan se déroule sans accroc

Le but du jeu, vous l’aurez compris, c’est d’empêcher le retour sur Terre de Typhon et de le battre. Pour cela, il va falloir rendre leur essence et leur apparence aux 4 résidents de l’Olympe éparpillés dans cet open world : Athena, Aphrodite, Héphaïstos et Ares. En gravissant leurs immenses statues respectives, on pourra retrouver leurs traces et effectuer des missions pour les aider à redevenir eux-mêmes, et partir combattre Typhon en leur compagnie.

On commence par personnaliser son avatar avec le choix du sexe, de la couleur de la peau, des yeux et des cheveux, la coupe de cheveux, les cicatrices ou maquillage, etc…

Après un prologue, beaucoup trop long selon Zeus, qui fait office de tutoriel sur les bases du gameplay, on pourra choisir dans quel ordre faire l’aventure, même si j’aurai tendance à conseiller de commencer par Héphaïstos. Une fois libéré, on a alors accès à sa forge grâce à laquelle on pourra améliorer nos armes et armures, un véritable plus pour la suite de l’aventure.

Fenyx peut donc attaquer à l’épée (frappe légère) ou à la hache (frappe lourde), certaines actions consomment la barre d’endurance : sprinter, effectuer des doubles sauts, escalader presque toutes les surfaces ou planer.

Un open world mythologique

L’île d’Or sur laquelle évolue Fenyx est donc un open world divisé en 7 régions distinctes : la Vallée de l’Éternel printemps pour Aphrodite, le Bois de Kléos pour Athena, la Contrée de la Forge pour Héphaïstos, l’Antre de la Guerre pour Ares, le Pic du roi pour Zeus, les Portes du Tartare et les petites îles du prologue qui forment les Brisants. On pourra y suivre bien sûr la quête principale, mais également suivre les quêtes secondaires confiées par les olympiens une fois libérés.

On y trouvera également un tas de défis à relever et d’énigmes à résoudre. Même si tout ce contenu n’est pas requis pour finir le jeu, il permet néanmoins de débloquer de nouveaux équipements mais aussi d’acquérir les ressources nécessaires pour améliorer les capacités de Fenyx ainsi que d’augmenter le nombres de segments des jauges de vie et d’endurance. Et sans spoiler, il vient un moment de l’histoire où l’on ne pourra plus avancer sans augmenter l’endurance.

Il existe également une autre zone que l’on devra explorer : le Tartare. Sous formes de cryptes, ce n’est plus en open world que l’on évolue mais dans des phases de plateformes dans lesquelles on devra jouer des mécaniques de gameplay du soft, par exemple porter et lancer des objets, manipuler le sens du vent pour planer, etc… Et au fur et à mesure, ces mécaniques se combineront pour résoudre des puzzles plus complexes.

C’est dans ces cryptes également que l’on rencontrera la plupart des boss. Une fois sorti de la crypte, si l’on a découvert tous ses secrets, un rocher vient en boucher l’entrée et on ne peut plus y retourner. Si elle reste accessible, c’est que l’on n’a pas tout trouvé.

Le Kaamelott grec?

La communication autour du titre a largement mise en avant la participation de Lionnel Astier qui double Zeus. Les textes de la version française font d’ailleurs du roi de l’Olympe un personnage cruel et sadique à l’image de Leodagan. Il y a même des répliques qui font directement référence aux punchlines du roi de Carmelide. Un rôle taillé sur mesure pour le comédien Lyonnais donc.

J’avoue avoir eu un temps d’adaptation à ces dialogues entre Zeus et Prométhée, certaines vannes étaient un peu lourdes au début et cela faisait « étrange » avec la voix de Lionnel Astier. Mais au final, en jouant je m’y suis attaché et j’ai trouvé ça sympa. En ce qui concerne Fenyx, j’ai d’abord joué avec l’homme et j’ai trouvé le doublage franchement agaçant, puis je suis passé au personnage féminin, que j’ai trouvé bien plus convaincant. L’OST a quelque chose de mystique qui accompagne bien l’histoire également.

La direction artistique, dans le style de BOTW comme évoqué plus haut, est agréable et très colorée, avec des graphismes propres et une belle profondeur d’affichage. Je n’ai rencontré aucun bug durant ma partie complète. Je précise que j’ai joué à la version PS4 du jeu, sur une PS5. Détail qui peut avoir son importance en cette période de fin de gen où certaines sorties récentes ne sont pas toujours optimisées sur la précédente génération de consoles.

Immortals Fenyx Rising propose une histoire autour de la mythologie grecque bien moins violente qu’un God of War et s’adresse donc à un public beaucoup plus large que le titre de Santa Monica ou Assassins Creed Odyssey par exemple. On peut compter une vingtaine d’heures pour l’histoire principale et entre 5 et 10 heures de plus pour le contenu annexe.

Un season pass sera proposé, en plus du contenu purement cosmétique proposé en ligne.

Immortals Conclusion Rising
Belle surprise que ce Immortals Fenyx Rising, je n’en attendais pas spécialement beaucoup, peut être inconsciemment influencé par les commentaires du type « BOTW de Wish » lus à longueur de journée. Au final, c’est un jeu qui vaut le détour, tant par son histoire et son gameplay, que par son côté tout public rafraîchissant. Je ne peux que le recommander aux amateurs de jeux de plateformes et d’open world.
Note des lecteurs0 Note
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✅ Points forts
Histoire originale autour de la mythologie grecque
Gameplay accessible
Open world réussi
Puzzles intéressants
❌ Points faibles
Doublage du Fenyx masculin agaçant
Beaucoup de micro transactions
7.5
7.5/10

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